L'enfer - Bohemian Club, Sopico

On brasse du vent dans un ouragan d’merde

Que des blablas, rhum en guise d’eau écarlate

Pas de romantisme dans mes palabres

'Vec mes charognards on s’décarcasse

Moloch traîne dans les parages

T’guette dans les traquenards

Troquez vos cartables pour des tatanes

Et dites «bon débarras !»

Vendre sa force de travail

Drogué au cawa, pour c’bâtard, cet avare

Crouler sous les agrafes, non, nada

J’préfère être grava sur la plage de l’Algarve

Sacrifice maya effroyable

Mes gavas cavalent

Dans nos narines, toujours pas d’agar agar

Nobles, nous sommes des rois mages sans paroi

J’opte pour le fond d’la classe et j’bavarde

J’ai un poil dans la main

Et la barbe à papa, pour moi réussir

C’est gravir les Carpates en passe-passe

Pas un roi dans la jungle mais un garde-chasse

Dans ma cabane, me laisse pas abattre

Dans le magma, dans le fracas

J’veux monter sur un trône pour faire table-rase

Les corps et les souvenirs s’enterrent

J’vois des viscères et des cendres

Dans le cimetière d'éléphants, j’fais que de serrer les dents

On veut m’ferrer les jambes

J’vois la Terre Promise et l’Enfer

S’il faut je paierai l'échange

J’ai pas repéré mes chances

Des saluts des révérences, le diable est près des gens

Santé, trinque à la mort de nos rêves

Observe le revers de la médaille

Vase à ras bord, j’ai commis trop d'échecs

J’ai perdu les pédales, les pieds dans la merde

Plus rien à bédave

L’effet de la bière m’ramène dans un dédale de 'blèmes

J’veux un kevlar, un pétard de zeb

Ger-char et quer-bra le chef

Sheitan me berce dans mes écarts

Il est tard pour les, téma le ciel

Sers un rre-ve pour les clébards de ma rue

Les trois quarts d’entre eux ont dit «merde» à ce siècle

Perçois ce texte comme un nectar de haine

Un message de paix, 45 à la ceinture

Mes rats de l’Est font des facs de lettre

Et le soir, dans la pénombre, s’attellent à la jointure

Halls crades, porcs hargneux

Gare à ton dos dans ma zone hostile

Bohemian Club dans les pronostics

Corrosive est la rime, tous tes potos l’disent

Dans mon blockhaus, la folie m’imprègne

Gros cône abolit ma peine

Trop d’prose pour les claustros de chocos

Mes pow-wows de Fleury à Fresnes

Les corps et les souvenirs s’enterrent

J’vois des viscères et des cendres

Dans le cimetière d'éléphants, j’fais que de serrer les dents

On veut m’ferrer les jambes

J’vois la Terre Promise et l’Enfer

S’il faut je paierai l'échange

J’ai pas repéré mes chances

Des saluts, des révérences, le diable est près des gens

Tu n’sais pas assumer, c’est chaud, dar

Retourne saluer ces clochards

Evacuer tes bobards

Ou bien t’amuser à lustrer mes soldats (tu peux)

Je voudrais te rassurer, mais trop tard (vraiment)

Ils vont t’capturer, t’allumer, c’est drôle ça

Ils veulent te fracturer les os

Plutôt qu’aduler des beaux parleurs, adulez les sauvages

T’as trouvé un refuge mais tu seras jamais à l’abri

Tu vas craquer, ça va vite

Tu peux armer ta gamine (tu peux)

Ils vont passer par la vitre pour te séparer d’ta famille

Lance l’assaut, venge ta cause

On a tous déclaré l’anarchie

Non pas pour épater la galerie

Tremble salaud, la vie t’rend paro

Vas-y mange, mange

Tremble salaud, la vie t’rend paro

Vas-y mange, mange

Tremble salaud, la vie t’rend paro

Vas-y mange, mange

Je n’serai pas le bouc émissaire

Je vais m’défouler car le shoot est mis-per

Rendez-vous dans le trou des vipères

L’heure est grave, jeune shaytan

Les corps et les souvenirs s’enterrent

J’vois des viscères et des cendres

Dans le cimetière d'éléphants, j’fais que de serrer les dents

On veut m’ferrer les jambes

J’vois la Terre Promise et l’Enfer

S’il faut je paierai l'échange

J’ai pas repéré mes chances

Des saluts, des révérences, le diable est près des gens