SAINTE ANNE - Fauve
С переводом

SAINTE ANNE - Fauve

  • Erscheinungsjahr: 2013
  • Sprache: Französisch
  • Dauer: 5:33

Nachfolgend der Liedtext SAINTE ANNE Interpret: Fauve mit Übersetzung

Liedtext " SAINTE ANNE "

Originaltext mit Übersetzung

SAINTE ANNE

Fauve

Оригинальный текст

Je sais même pas par où commencer en fait.

En même temps c’est la première fois

que je fais ça, donc vous m’excuserez si ça part un peu dans tous les sens ou

si je suis un peu trop confus.

Faut dire qu’en ce moment j’ai bien du mal à mettre mes idées au clair quand

même.

j’ai bien du mal à trouver mes mots.

Enfin voilà, j’vous dresse le tableau vite fait:

Je suis né dans une famille plutôt aisée, j’ai toujours été privilégié.

J’ai jamais manqué d’amour, ni de rien d’autre d’ailleurs, et même si ma mère,

qui vient quand même d’un milieu assez populaire,

était parfois un peu sévère avec mes frères et moi.

A l'école j'étais bon élève, à la maison j'étais poli.

J’me souviens pas avoir fait trop de conneries étant p’tit.

Par contre, j’ai fait des études correctes, et aujourd’hui je sais que mon

parcourt est plus ou moins tracé.

Disons que je sais où j’arriverais si je continue sur ma lancé.

j’aurais probablement une femme et de beaux enfants, un crédit à payer,

un épagneul anglais et un coupé-cabriolet.

Et pourtant vous voyez, ça fait maintenant presque 6 mois que je dors à peine,

que j’peux n’rien bouffer pendant deux jours sans même m’en apercevoir.

Et quand j’me regarde dans le miroir j’y vois un mec bizarre,

pâle, translucide, tellement livide,

à faire sourire un génocide.

Docteur j’rigole pas, faut que vous fassiez quelque chose pour moi,

n’importe quoi, prenez un marteau et pétez-moi les doigts,

je sais pas, parce que là je peux vraiment plus.

J’peux plus sortir dans la rue, j’peux plus mettre les pieds dans des bureaux.

De toute façon je suis devenu incapable de prendre le métro.

Ça pue la mort, ça pue la pisse, ça me rend claustro et agressif.

Et puis j’ai vraiment l’air d’un gland dans mon costard trop grand et mal

taillé,

que même si je voulais faire semblant y’aurait toujours marqué en gros troufion

sur mon front.

Et puis tous ces gens qui cherchent absolument à s’entasser, qui poussent,

qui suent, qui sifflent entre leurs dents comme des serpents.

vas-y du con, monte, monte, t’as raison.

De toute façon t’auras beau être le premier arrivé, à la clef on va tous se

taper la même journée scabreuse.

Les yeux collés à l'écran de l’ordinateur, tu te détruis les pupilles à lire en

diagonal des choses auxquelles t’entraves que dalle.

nan mais tu comprends, il est hyper important ce dossier, le client il raque

300 de l’heure, alors tu te débrouilles,

tu vas chercher sur google si il faut mais tu me finis ça pronto.

ah oui, vous avez parfaitement raison, oui.

c’est de ma faute, oui.

je suis pas assez réactif.

han c’est drôle, oui, collez-moi des gifles.

connard.

et si t’allais plutôt te

carrer des poignées de porte dans le cul pour voir?

J’en ai assez d’me taper à déjeuner des salades composées à 12, ou de la

barbaque en carton mouillé.

De manger sur un coin de table, puis de passer des après-midis minables à

enculer les mouches, et finir par embrayer sur des after-works entre collègues.

Mais quel cafard.

a croire qu’on aime tellement s’faire enfler la journée qu’on

en redemande le soir.

Mais bon, faut dire aussi qu’on y rencontre des meufs,

ou plutôt des célibattantes,

c’est-à-dire des nanas qui comme nous ont des problèmes affectifs.

On se présente, on leur raconte des cracks, on leur dit qu’on est collab' alors

qu’on est à la fac

et qu’en vrai on passe notre temps à user nos culs sur des bancs trop étroits,

à écouter des types chauves déblatérer, déblatérer, déblatérer toute la journée,

déblatérer sur tout, et surtout sur n’importe quoi.

Et heureusement, les journées se finissent toujours de la même façon:

on rentre et on se fait beau pour la soirée,

on met nos polos cols relevés, puis on se retrouve au q.g.

pour picoler des

demis à 5.

D’ailleurs, quand on a un peu de plomb dans l’aile, on a souvent envie de jouer

aux rebelles et crier au tôlier:

— dit-donc tu t’prends pour qui enfoiré, tu trouves pas que ta bière elle est

un peu chère?.

On le ferait si on avait un peu de cran dans nos artères, mais on préfère se

taire et continuer à gaspiller notre tune,

à user notre salive pour pas grand chose, et à fumer comme des sapeurs,

histoire de s’amocher à fond avant d'être vieux,

d’agrandir les valoches qu’on a déjà sous les yeux.

A part ça on parle surtout des filles qu’on a vu sur le net, et puis d’celles

qu’on aimerait attraper en soirée,

car ce soir, comme tous les soirs, on va essayer de niquer.

Mais surtout pas de faire l’amour, parce que l’amour, c’est pour les pédés.

Rien de bien choquant finalement.

Des gars parlent des filles qui baisent, des filles qui baisent pour dire

qu’elles baisent.

La baise, on en garde toujours des regrets, parfois des maladies.

Au fond on fait ça sans plaisir, sans réelle envie.

C’est surtout pour ne plus penser.

Ca cache des plaies à vif, mais ça c’est un

secret.

En vérité on est perdus, désuvrés, désabusés, seuls comme des animaux blessés.

On est tristes et nos curs saignent, mais on se cache derrière nos grandes

gueules et nos mots durs.

Entre nous on s’appelle mec, meuf, bâtard, baltringue, bitch, gouinnasse,

connard, parce que sans le vouloir, les autres sont un combat permanent.

Décidément docteur, on vit une chouette époque, et dans une chouette ville

aussi.

Paris, Paris la nécropole, Paris qui sent la carne, Paris qui petit à petit

entraîne dans sa chute des fragments de nos vies.

Paris c’est tellement sain, et nous sommes des gens biens, tellement biens

qu’on est trop bien pour nos voisins,

auxquels on prête pas plus d’attention qu'à la pisse derrière la cuvette des

chiottes.

Parfois j’ai juste envie de hurler t’approche pas de moi, t’approche pas de moi,

me touche pas, me touche pas, t’approche pas de moi!

Docteur, il me faut un truc, n’importe quoi, sinon je vais craquer,

je risque de cogner une vieille, un passant, un mioche.

Et ce sera moche,

ce sera vraiment moche.

Перевод песни

Ich weiß gar nicht, wo ich eigentlich anfangen soll.

Gleichzeitig ist es das erste Mal

Ich mache das, also entschuldigen Sie mich, wenn es ein bisschen durcheinander geht oder

wenn ich etwas zu verwirrt bin.

Muss sagen, dass es mir im Moment schwer fällt, meine Ideen richtig umzusetzen

gleich.

Es fällt mir schwer, meine Worte zu finden.

Trotzdem mach ich mal schnell ein Bild:

Ich wurde in eine ziemlich wohlhabende Familie hineingeboren, ich war immer privilegiert.

Mir hat es nie an Liebe oder irgendetwas anderem gefehlt, und obwohl meine Mutter,

der trotzdem aus ziemlich populären Verhältnissen kommt,

war manchmal etwas barsch mit meinen Brüdern und mir.

In der Schule war ich ein guter Schüler, zu Hause war ich höflich.

Ich kann mich nicht erinnern, dass ich zu viel Bullshit gemacht habe, als ich klein war.

Andererseits habe ich eine anständige Ausbildung gemacht, und das weiß ich heute

Reisen wird mehr oder weniger nachgezeichnet.

Nehmen wir an, ich weiß, wo ich lande, wenn ich weitermache.

Ich hätte wahrscheinlich eine Frau und schöne Kinder, einen Kredit zu bezahlen,

ein englischer Spaniel und ein Coupé-Cabriolet.

Und doch siehst du, ich habe jetzt fast 6 Monate kaum geschlafen,

dass ich zwei Tage lang nichts essen kann, ohne es zu merken.

Und wenn ich in den Spiegel schaue, sehe ich einen seltsamen Typen

blass, durchscheinend, so fahl,

um einen Völkermord zum Lächeln zu bringen.

Doktor, ich scherze nicht, Sie müssen etwas für mich tun,

Was auch immer, nimm einen Hammer und zerschlage mir die Finger,

Ich weiß es nicht, denn da kann ich wirklich mehr machen.

Ich kann nicht mehr auf die Straße gehen, ich kann keinen Fuß mehr in Büros setzen.

Jedenfalls wurde ich unfähig, die U-Bahn zu nehmen.

Es stinkt nach Tod, es stinkt nach Pisse, es macht mich verschlossen und aggressiv.

Und dann sehe ich in meinem zu großen und schlechten Anzug wirklich aus wie eine Quaste

Taille,

dass selbst wenn ich so tun wollte, es wäre immer als großes Arschloch markiert worden

auf meiner Stirn.

Und dann all diese Leute, die verzweifelt versuchen, sich hineinzuzwängen, drängen,

die schwitzen, die wie Schlangen zwischen den Zähnen zischen.

geh schon, geh hoch, geh hoch, du hast recht.

Wie auch immer, Sie können der Erste sein, der ankommt, am Ende des Tages werden wir alle

Eingabe des gleichen schäbigen Tages.

Die Augen auf den Computerbildschirm geklebt, zerstörst du deine Pupillen, um hineinzulesen

Diagonale der Dinge, denen Sie nicht im Weg stehen.

Nein, aber verstehen Sie, diese Datei ist super wichtig, der Kunde ist wütend

300 die Stunde, damit du durchkommst

Sie werden auf Google suchen, wenn Sie müssen, aber Sie werden mich sofort fertig machen.

ah ja, da hast du vollkommen recht, ja.

Es ist meine Schuld, ja.

Ich reagiere nicht genug.

Han, es ist lustig, ja, Stockschläge auf mich.

Arschloch.

was wäre, wenn du es stattdessen wärst

Türklinken in deinen Arsch schieben, um zu sehen?

Ich habe es satt, um 12 Uhr Salate zu Mittag zu essen, oder

nasser Grill aus Pappe.

Vom Essen auf einer Ecke des Tisches bis zum Verbringen mieser Nachmittage bei

scheiß auf die Fliegen und am Ende auf After-Works mit Kollegen.

Aber was für eine Kakerlake.

zu glauben, dass wir gerne an dem Tag so angeschwollen sind, dass wir

verlangt abends mehr.

Aber hey, wir müssen auch sagen, dass wir dort Mädchen treffen,

oder besser gesagt alleinstehende Frauen,

Das heißt, Mädchen, die wie wir sind, haben emotionale Probleme.

Wir stellen uns vor, wir sagen ihnen Cracks, wir sagen ihnen, dass wir dann zusammenarbeiten

wir sind auf dem College

und dass wir im wirklichen Leben unsere Zeit damit verbringen, uns auf zu schmalen Bänken den Hintern aufzureiben,

glatzköpfigen Typen zuzuhören, die den ganzen Tag schimpfen, schimpfen, schimpfen,

über alles und vor allem über alles schimpfen.

Und zum Glück enden die Tage immer gleich:

Wir gehen nach Hause und ziehen uns für den Abend an,

Wir ziehen unsere Poloshirts mit Kragen an, dann treffen wir uns im Hauptquartier.

trinken

Hälfte um 5.

Außerdem will man oft spielen, wenn man einen kleinen Flügelvorsprung hat

zu den Rebellen und rufe dem Spengler zu:

- Also sag, wer zum Teufel denkst du, was du bist, denkst du nicht, dass dein Bier ist?

ein bisschen teuer?.

Wir würden es tun, wenn wir ein wenig Mut in unseren Arterien hätten, aber wir ziehen es vor

halt die Klappe und verschwende weiter unsere Melodie,

unseren Speichel für wenig zu verbrauchen und wie Pioniere zu rauchen,

Geschichte, wie man sich gründlich versaut, bevor man alt wird,

um die Koffer zu vergrößern, die wir bereits vor uns haben.

Abgesehen davon reden wir meistens über die Mädchen, die wir im Netz gesehen haben, und dann über diese

die wir abends fangen möchten,

denn heute Abend werden wir, wie jeden Abend, versuchen zu ficken.

Aber schon gar nicht zum Liebe machen, denn Liebe ist was für Schwuchteln.

Nichts allzu Schockierendes.

Jungs reden über Mädchenficken, Mädchenficken um es zu sagen

dass sie ficken.

Zum Teufel, wir haben immer Reue, manchmal Krankheiten.

Im Grunde tun wir es lustlos, ohne wirkliche Lust.

Es geht hauptsächlich darum, mit dem Denken aufzuhören.

Es verbirgt rohe Wunden, aber das ist eine

Geheimnis.

In Wahrheit sind wir verloren, hilflos, desillusioniert, allein wie verwundete Tiere.

Wir sind traurig und unsere Herzen bluten, aber wir verstecken uns hinter unseren Großen

Münder und unsere harten Worte.

Zwischen uns nennen wir uns Kerl, Mädchen, Bastard, Baltringue, Bitch, Gouinnasse,

Arschloch, denn ohne es zu wollen, sind die anderen ein ständiger Kampf.

Wirklich Doktor, wir leben in einer großartigen Zeit und in einer großartigen Stadt

zu.

Paris, Paris die Nekropole, Paris, das nach Fleisch riecht, Paris so nach und nach

bringt Fragmente unseres Lebens mit sich.

Paris ist so gesund, und wir sind gute Menschen, so gut

dass wir zu gut für unsere Nachbarn sind,

auf die nicht mehr geachtet wird als auf die pisse hinter dem napf

Mist.

Manchmal möchte ich nur schreien, bleib weg von mir, bleib weg von mir,

Fass mich nicht an, fass mich nicht an, komm mir nicht zu nahe!

Doktor, ich brauche etwas, irgendetwas, oder ich breche zusammen,

Ich riskiere, eine alte Frau zu treffen, einen Passanten, ein Gör.

Und es wird hässlich,

es wird wirklich hässlich.

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